Le Togo touché à son tour depuis 2022 par les attaques menées par les jihadistes maintient la garde et la veille. Selon le ministre togolais des affaires étrangères, professeur Robert Dusssey, tout le territoire du pays est sous contrôle des forces armées togolaises.
Lors d’une interview fleuve accordée à jeune Afrique en marge du sommet sur la paix et la sécurité tenu les 21 et 22 octobre 2023 à Lomé, le ministre affirme qu’aucun territoire du pays n’est occupé par des terroristes.
« Nous sommes préoccupés, mais soyez rassurés : il n’y a pas de terroristes au Togo. Nos frontière sont bien protégées par nos forces de défense et de sécurité. Pour le reste, nous travaillons. À chaque fois qu’il y a une attaque, nos forces ripostent. Nous avons aussi un programme d’urgence pour la région des Savanes (Nord), pour aider les populations à la base afin d’éviter tout recrutement local. Nous travaillons également avec nos voisins burkinabè, ghanéen et béninois pour prévenir des attaques sur notre sol. Le Togo est sous contrôle. Il n’y a pas un kilomètre carré de notre territoire qui est occupé par les jihadistes », a-t-il répondu.
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Lors d’une interview avec New Word en avril dernier, le président Faure Gnassingbé a réaffirmé son engagement à défendre chaque partie du Togo face aux incursions répétées des jihadistes.
Face à l’ennemi, le chef de l’Etat reste ferme : « nous avons une obligation, c’est de défendre notre pays ».
« Nous avons payé un prix lourd, notamment les forces de défense et de sécurité qui ont perdu à peu près une quarantaine d’hommes, et malheureusement des victimes civiles qui viennent s’ajouter et qui sont à peu près une centaine dans notre pays. Donc ce n’est pas exagéré de parler de guerre. Ce n’est pas une guerre continue, mais ce sont des attaques meurtrières de destruction, des familles endeuillées », a-t-il déploré.
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