Lomé accueille un séminaire régional du Conseil de l’Entente sur la lutte contre l’extrémisme violent

Un séminaire régional consacré à la prévention et à la lutte contre l’extrémisme violent s’est ouvert mercredi 10 décembre 2025 à Lomé, à l’initiative du Conseil de l’Entente, dans un contexte régional marqué par la recrudescence des menaces sécuritaires en Afrique de l’Ouest.
La rencontre rassemble des délégations issues des États membres et partenaires, avec pour objectif de renforcer la coopération régionale face aux défis transnationaux liés à l’insécurité, à la radicalisation et aux violences extrémistes.
Une région confrontée à des risques sécuritaires croissants
À l’ouverture des travaux, le secrétaire exécutif adjoint du Conseil de l’Entente, Ali Idi a souligné que ce séminaire se tient dans un environnement régional complexe, caractérisé par la multiplicité des foyers d’insécurité, les tensions interétatiques et les conséquences humanitaires liées aux crises sécuritaires.
Selon l’Organisation, cette situation impose une adaptation rapide des mécanismes collectifs de sécurité, alors que l’Afrique de l’Ouest s’engage dans une période décisive pour sa stabilité.
Une action structurée autour de trois priorités
Depuis 2018, le Conseil de l’Entente a engagé une démarche structurée autour de trois axes prioritaires : le partage d’expériences et de renseignements en matière de sécurité ; la gestion intégrée des zones frontalières, particulièrement exposées aux menaces ; et le renforcement de la résilience des populations face aux discours de radicalisation et de haine.
Si des progrès ont été enregistrés, l’Organisation appelle à renforcer la coordination et la mutualisation des efforts, estimant que les défis sécuritaires actuels dépassent largement les frontières nationales.
Des travaux axés sur des résultats concrets
Les travaux du séminaire visent notamment : l’analyse des nouveaux foyers d’instabilité dans la sous-région ; une meilleure articulation des dispositifs régionaux existants ; et la formulation de recommandations opérationnelles, directement applicables par les États.
À l’issue des trois jours de travaux, les conclusions attendues devraient servir de feuille de route commune pour renforcer l’action collective contre l’extrémisme violent.
Face à des menaces transnationales, l’Organisation appelle à une réponse collective pour bâtir un espace ouest-africain plus sûr, plus uni et plus résilient.
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