
Capitaine Agba Mazalo, cheffe de la cellule communication de la Gendarmerie nationale togolaise en mission en Centrafrique au sein de la mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en république Centrafricaine (MINUSCA) est la nouvelle porte-parole de la composante Police. Elle a pris officiellement fonction mercredi 16 septembre, selon les informations publiées sur le compte Twitter de la Mission.
« Bienvenue Capitaine Agba Mazalo, nouvelle porte-parole de la Police de la MINUSCA« , s’est félicité le porte-parole de la MINUSCA, Vladimir Monteiro. A ce poste, Capitaine Agba qui succède au capitaine Franck Gnapié aura pour tâche de dresser les rapports et explications hebdomadaires destinés à mieux expliquer le mandat de la MINUSCA et le partenariat entre la composante Police avec la Gendarmerie de la RCA.
L’appui opérationnel
La Police de la MINUSCA apporte un appui quotidien aux Forces de Sécurité Intérieure par le canal notamment de la colocation d’officiers de police individuel dans les commissariats de police et les brigades de gendarmerie. Cet appui prend de nombreuses formes : appui aux enquêtes criminelles, développement d’une police de proximité, patrouilles de sécurisation, soutien à des services d’ordre…
Elle comprend 400 officiers individuels de police et 12 unités constituées de police, à l’unité de 140 hommes et femmes chacune.
La composante Police a établi son quartier général à Bangui, siège des principales institutions et aussi la plus grande ville du pays. Si la majorité des effectifs d’UNPOL sont déployés à Bangui, 4 unités constituées de police sont déployés hors de la capitale (Bouar, Kaga Bandoro, Bambari et Bria) sans omettre les 100 officiers individuels de police affectés dans les 11 bureaux de terrain, disséminés sur l’ensemble du territoire centrafricain.
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Là où les policiers et les gendarmes ne sont pas présents ou sont non opérationnels, UNPOL peut procéder à des arrestations sous réserve que des conditions juridiques très précises soient respectées. Les individus interpellés dans ce cadre sont remis aux autorités judiciaires centrafricaines.