Annoncé à Lomé dimanche 6 juin pour assister à l’inauguration de la plateforme industrielle d’Adétikopé, le président du Burkina Faso, Roch Kabore a annulé son déplacement. Une décision prise à la suite de l’attaque terroriste perpétrée par des individus armés dans la nuit du 4 au 5 juin, dans le village de Solhan de son pays qui a fait une centaine de morts.
L’attaque et le bilan « provisoire » ont très vite été confirmés par le gouvernement qui précise dans un communiqué que les victimes sont des « civils sans distinction d’âge, tués par les terroristes » et que « plusieurs habitations et le marché (de Solhan) ont été incendiés ».
« Face à cette tragédie des forces obscures, un deuil national de 72 heures, à compter de ce jour 5 juin à 00H00 au lundi 7 juin à 23H59, est décrété », ajoute le gouvernement qui affirme que « les forces de défense et de sécurité sont à pied d’oeuvre pour neutraliser ces terroristes et ramener la quiétude au sein des populations ».
Dans un message de condoléances aux familles des victimes, le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré a dénoncé « cette attaque barbare » et « ignoble ». « Nous devons rester unis et soudés contre ces forces obscurantistes », a-t-il ajouté cité par l’AFP.
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Depuis le 5 mai, face à la recrudescence des attaques jihadistes, les forces armées ont lancé une opération d’envergure dans les régions du Nord et du Sahel. Malgré l’annonce de nombreuses opérations de ce type, les forces de sécurité peinent à enrayer la spirale de violences jihadistes qui ont fait depuis 2015 plus de 1.400 morts et déplacé plus d’un million de personnes, fuyant les zones de violences.
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