
Jeudi 3 décembre 2020, les négociateurs en chef de l’Union européenne et de l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP), anciennement Groupe des États ACP, sont parvenus à un accord politique sur le texte d’un nouvel accord de partenariat qui succédera à l’accord de Cotonou.
Le texte qui devra être approuvé, signé et ratifié par les parties, couvrira un grand nombre de domaines, allant du développement et de la croissance durables aux droits de l’homme, à la paix et à la sécurité. Une fois entré en vigueur, il servira de nouveau cadre juridique et guidera les relations politiques, économiques et en matière de coopération entre l’UE et 79 membres de l’OEACP pour les vingt prochaines années.
Jutta Urpilainen, commissaire aux partenariats internationaux et négociatrice en chef de l’UE, a déclaré que « l’accord conclu aujourd’hui (jeudi 3 décembre 2020, ndlr) constitue une étape vers la nouvelle ère qui s’ouvre pour l’UE et les États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique ».
« L’accord politique conclu à l’issue de longues et intenses négociations, ouvre la voie à un partenariat moderne et plus engagé au niveau national, régional et international », a indiqué de son côté Robert Dussey, ministre togolais des affaires étrangères, de l’intégration africaine et des Togolais de l’extérieur, négociateur en chef de l’OEACP et président du groupe central de négociation ministérielle.
« À cette occasion, je tiens à adresser mes sincères félicitations à nos négociateurs en chef qui ont travaillé sans relâche pour parvenir à ce résultat », a-t-il souligné.
Prochaines étapes
Maintenant que les négociateurs en chef sont parvenus à un accord politique, le texte sera soumis aux procédures internes nécessaires avant d’être paraphé par ceux-ci, ce qui marquera la fin des négociations. La signature de l’accord interviendra à un stade ultérieur, en 2021. Pour pouvoir entrer en vigueur, l’accord doit être conclu ou ratifié par une sélection et un nombre minimaux de parties. La signature, l’application provisoire et la conclusion de l’accord seront soumises à l’approbation du Conseil, sur la base de propositions de la Commission.