La lenteur des formalités douanières est toujours d’actualité à la frontière Cinkassé (Nord Togo). L’interconnexion des serveurs des Administrations douanières de Lomé et Ouagadougou n’a pas suffi pour réduire le temps d’attente au poste de contrôle juxtaposé (PCJ) de Cinkassé. Selon la section Dapaong du syndicat des transporteurs, l’Etat togolais doit revenir à l’ancienne méthode qui consistait à donner un ticket au transporteur depuis Lomé. « Le problème à Cinkassé reste la facilité du passage des camions à la frontière. Les camions durent parce que les formalités sont très lentes», indique le syndicat. On estime aussi « insuffisant » l’ouverture récente d’une axe connexe pour désengorger Cinkassé. Le gros lot sera d’éliminer les « faux frais » pour accélérer le passage au poste de contrôle, suggère-t-on. Avec l’interconnexion des administrions douanière du Burkina et du Togo, il avait été annoncé une réduction des délais de 2-3 jours à 1 ou 2 heures. Mais sur le terrain « c’est tout le contraire de ce qui a été dit qui se passe « , ajoute le syndicat.
« Le système qu’on avait avant était mieux, c’est-à-dire quand un camion quitte directement Lomé, il a un ticket et cela facilite le passage à Cinkassé. Maintenant qu’on a institué des procédures, on est obligé de bloquer les camions pour prendre l’argent et cela dure des jours, semaines voir des moisn créant de véritable embouteillage à la frontière », se désole un transporteur.