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Togo : Une marche contre le F CFA samedi prochain à Lomé et à Kara

La mobilisation contre le F Cfa ne faiblit pas malgré les  arguments développés par les  défenseurs de la monnaie coloniale. Au Togo,    une manifestation est annoncée  samedi 23 février devant l’ambassade de France à Lomé et le siège de la BCEAO à Kara (420 Km de LOmé).

  Dans un courrier adressé au ministère togolais de l’administration territoriale, le mouvement Martin Luther King et Afro révolution appellent les Togolais à une manifestation de protestation contre le Franc CFA.  «Le CFA est un héritage colonial, nous n’en voulons plus. Nous manifesterons dans tous les pays de la zone Franc CFA devant les ambassades Françaises. Que la France arrête de sous-traiter avec notre économie et  que les Africains  aient leur destin en main », a  déclaré Pasteur Edoh Komi  ce mercredi sur les médias.

A Lomé, la manifestation quittera   le ministère du commerce   en direction de l’ambassade de France  du Togo (centre ville), à quelques kilomètres.   

Le débat sur  cette monnaie  a refait surface et parfois avec  virulence  depuis  la  sortie du vice-président du conseil italien sur les média locaux accusant la France d’être la source du malheur et de la misère des pays africains de la zone CFA.

Des professeurs africains  dont notre compatriote, professeur Kako Nubukpo  ont  à travers des tribunes, opinions affichés clairement leur opposition à cette monnaie qui selon eux   est à la base du sous-développement des 14 pays  qui partagent cette monnaie.  Chacun y va de sa démonstration.

D’après les organisateurs de la marche de Lomé, toutes les formalités ont été remplies.



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Mardi, le directeur du bureau Togo de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO), Kossi Ténou, a affirmé que le débat sur le F CFA est mal placé.

‘Pour connaitre le présent du CFA, il faut d’abord connaître son histoire. Le franc CFA est une monnaie des Africains, gérée par les Africains et pour les Africains. C’est une monnaie qui répond aux aspirations des peuples’, a-t-il dit.

Malgré cette explication et bien avant du président ivoirien, la mobilisation se poursuit et pourrait se renforcer dans les prochains jours.

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