
Au Togo, sur 34817 enseignants fonctionnaires craie en main en service, seuls 8700 ont reçu une formation initiale dans une école normale soit 24,9% ou le quart, les autres sont recrutés par un concours direct avec le BAC
(plus le CAP) au primaire, la licence au collège et la maîtrise ou le master au lycée.
Alors que la formation initiale reste un indicateur de la qualité de l’enseignement, le ministère des enseignements primaire et secondaire envisage d’augmenter sensiblement ce taux.
Pour ce faire, le département dirigé par Dodzi Kokoroko a conformément au statut particulier du cadre des fonctionnaires de l’enseignement, mené des réformes et repris la formation initiale. De fait, 2500 élèves-professeurs seront formés dans les écoles normales chaque année pour permettre de disposer de 15000 d’ici 2030 pour combler les besoins au préscolaire et au primaire qui s’élèvent à 13389 sur cette période de six (06) ans (1er janvier 2024 au 1er janvier 2030) et 400 élèves-professeurs du collège par an sur la même période pour combler les besoins au premier cycle du secondaire estimés à 2429 et la formation en master en éducation dans les universités pour combler les besoins au second cycle du secondaire (lycée) estimés à 1902 soit un total de 17718 enseignants à recruter de 2024 à 2030.
C’est à ce titre, qu’il est envisagé qu’à partir de 2024, les concours de recrutement d’enseignants prennent uniquement en compte les élèves-professeurs.
Lire aussi-Des tablettes numériques pour les élèves professeurs togolais
Lire aussi-Mobilisation des élèves professeurs de l’ENFPE de Notsè pour le don de sang