Malgré la gratuité des frais d’inscription aux examens scolaires et universitaires au Togo, certains responsables d’écoles privées continuent de les percevoir auprès des apprenants. Ce qui fait rougir le ministre des enseignements primaire, secondaire et technique, professeur Dodzi Kokoroko, qui met en garde les concernés.
« Je tiens à rappeler que la gratuité des frais d’inscription prise par le gouvernement prend effet pour compter de la rentrée scolaire 2020-2021 et bénéficie à tous les apprenants candidats à un examen national », souligne le ministre dans une lettre adressée aux directeurs nationaux confessionnels laïcs en les engageant de « prendre toutes les dispositions qui s’imposent pour faire appliquer la décision dans tous les établissements scolaires ».
14 examens concernés
Pour l’enseignement primaire et secondaire général, la gratuité des frais d’inscription concerne le Certificat d’étude du premier degré (CEPD), le Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) et le Baccalauréat première partie (BAC 1).
Dans l’enseignement technique, huit examens sont retenus : le Certificat de fin d’apprentissage (CAF), du Brevet de technicien (BT), du Brevet de technicien agricole (BTA), du Brevet professionnel (BP), du Certificat de qualification professionnelle (CQP), du Brevet d’études professionnelles (BEP), du Certificat d’aptitude professionnel (CAP ), et du Baccalauréat première partie (BAC 1).
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Et le Baccalauréat deuxième partie (BAC 2), le Brevet de technicien supérieur (BTS) et le Diplôme de technicien supérieur agricole (DTSA) sont concernés au titre de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Cette gratuité constitue une perte de 1,9 milliards F Cfa pour le budget de l’Etat, selon le gouvernement.
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