Education

Kpendjal : les chefs d’établissements scolaires édifiés sur le terrorisme

Les autorités locales de la préfecture de Kpendjal, les chefs d’inspection de l’éducation ainsi que les responsables militaires ont sensibilisé  lundi 13 février à Mandouri, les chefs d’établissements scolaires des préfectures de Kpendjal et de Kpendjal-Ouest sur les attaques terroristes dans la région des Savanes.

La sensibilisation a également porté sur la ventilation des messages sur les réseaux sociaux et l’encadrement des élèves, relève de demain. Elle a pour objectif de chercher les voies et moyens pour une franche collaboration entre eux et les forces de défense et de sécurité.

Le préfet de Kpendjal, Kolani Lamboni Fartongue et le commandant de la zone-est de l’opération Koudjoaré, le colonel Tchakondo  Moutawakilou, ont rappelé que depuis quelques mois, la préfecture de Kpendjal est devenue l’épicentre des attaques terroristes perpétrées par des groupes terroristes avec la complicité de quelques jeunes. Ils ont souligné que malgré les divers moyens de lutte mis en place par le gouvernement contre ce fléau, les attaques terroristes continuent.

A cet effet, les orateurs ont demandé une franche collaboration entre ces directeurs d’écoles, les Comités villageois de développement, les membres des membres des comités de gestion des établissements scolaires, et les forces de l’ordre et de sécurité.

Ces responsables ont présenté quelques moyens pour combattre le terrorisme à savoir : être vigilants, signaler toujours des déplacements des jeunes, former des comités de vigilance et de surveillance. Ils ont rappelé les numéros verts à appeler en cas d’attaques notamment  les 1200 ou 1201 ; 117 ou 90 02 31 86.

Le colonel Tchakondo a particulièrement exhorté l’auditoire à ne pas transférer les messages relatifs à la diffamation, aux fausses informations et aux injures.

Plusieurs mesures ont été prises au cours des échanges. Il s’agit notamment, de l’installation des lampadaires, du désenclavement des villages limitrophes et du renforcement du nombre de militaires surtout dans ces villages. Il a été demandé aux peuhls transhumants de se faire enregistrer auprès des chefs traditionnels, de la mairie ou des forces de l’ordre, de signaler leur passage chaque jour, même sur les couloirs de transhumance et de porter toujours un badge.

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Avec ATOP

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