Le bureau de l’Association nationale des enseignants volontaires du Togo (ANEVOTO ) a saisi par courrier mercredi 15 juillet, le premier ministre Komi Sélom Klassou sur les difficultés rencontrées lors de l’inscription au programme Novissi. L’attente semble interminable face à la situation précaire dans laquelle ils vivent.
Avec en objet, « réclamation des droits des enseignants volontaires par rapport au programme Novissi », le bureau de l’ANEVOTO plaide pour une « décentralisation » du programme au niveau de leur ministère de tutelle pour une gestion efficace ou une implication active du ministère. « Considérant qu’au jour d’aujourd’hui environ 5% des enseignants volontaires ont pu bénéficier de cette aide et que le reste peine toujours à s’inscrire pour problème de connexion, nous réclamons que tous les enseignants volontaires ayant leur nom dans la base de données des inspections soient pris en compte », précise le bureau dans la correspondance au chef du gouvernement.
Lire aussi-Togo : début des virements « NOVISSI » pour les enseignants volontaires
Non payés depuis la fermeture des écoles le 20 mars jusqu’à la reprise partielle le 15 juin, la joie du début des virements NOVISSI le 27 juin, 49 000 F cfa pour les femmes et 42 000 F Cfapour les hommes en deux tranches de deux semaines a été de courte durée.
La vie des enseignants volontaires dans le pays est très difficile. Payés en déca du salaire minimum (35000), entre 10 et 25 000 F Cfa et rarement respecté mensuellement, les enseignants volontaires croupissent sous l’effet de la misère et de la tristesse alors même que l’avenir des élèves dépend d’eux. Et pour ces pauvres enfants togolais, l’Etat doit tourner leurs regards vers eux.
Lire aussi-Togo : Les enseignants volontaires plaident pour une assistance sociale urgente de Faure Gnassingbé
