Ekoua Flora Johnson a décroché avec brio jeudi 10 décembre 2020 son Master 2 en droit privé des affaires à l’Institut de haute Etudes des relations internationales et stratégiques (IHERIS). A 63 ans, cette dame a défié tous les préjugés grâce à sa détermination et à sa ténacité.
Inscrite en 2012 à l’IHERIS, Mme Flora Johnson a poursuivi en parcours Master après sa licence.
» Ce qui m’a motivé est cette insatisfaction que j’avais intérieurement qui voulait que je fasse mieux. Je voulais faire plus et c’est pourquoi je suis retournée sur les bancs. J’avoue que ça n’a pas été facile avec des incompréhensions, des moqueries mais avec l’abnégation, la détermination et le courage, j’y suis arrivée », a confié la nouvelle titulaire du Master 2 en droit.
C’est avec le thème « Le notaire à l’épreuve du droit des sociétés commerciales et groupements d’intérêts économiques », que Mme Flora à conquis le cœur du jury lors de sa soutenance. A travers ce thème, elle a voulu faire comprendre que quand bien même que le rôle du notaire semble avoir été menacé avec l’avènement des réformes en cours pour l’amélioration du climat des affaires, le notaire ne peut pas se soustraire de la vie des sociétés commerciales. .Et ce thème s’inscrit dans son projet professionnel d’après études qui est de devenir notaire. J’espère que « des portes me seront ouvertes pour que je puisse accéder à mon emploi de notaire », souligne-t-elle.
Pas de limite d’âge pour aller à l’école
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« C’est une dame qui a impressionné de part sa détermination et son abnégation et sa dévotion au travail. On se s’attendait pas a ce qu’elle puisse franchir la barre de la licence mais elle l’a fait avec brio. On se demandait si elle pouvait tenir avec le master puisque là ce sont d’autres réalités mais là aussi elle a surpris tout le monde » a indiqué Kpedu Yawovi, directeur général de l’IHERIS avant d’ajouter » je voudrais profiter de son exemple pour dire qu’on ne finit jamais d’apprendre ».
Quant à Mme Flora, elle a exhorté la gente féminine à ne pas baisser les bras en ce qui concerne la poursuite des études. « J’exhorte les jeunes filles et les femmes au foyer, qu’il n’est jamais tard pour apprendre. Si on a la volonté on peut y arriver », a-t-elle lancé.
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