
Certains enseignants relevant du ministère des enseignements primaire, secondaire et technique dirigé par Dodzi Kokoroko ne sont pas encore au bout de leur peine. Quelques jours après la mise à pied infligée à douze d’entre eux -membres du dernier syndicat des Enseignants du Togo(SET) finalement étouffé dans l’œuf-, ce sont six autres qui viennent d’être renvoyés devant un conseil de discipline.
Selon l’arrêté signé le 4 mars par le ministre de la fonction publique, du travail et du dialogue social, Gilbert Bawara, le conseil de discipline présidé par Koumantiga Kpanougou, administrateur civil en service à la Cour Suprême du Togo doit statuer sur la culpabilité ou non des mis en cause et, si c’est avéré, ils devront subir l’une des sanctions comme un avertissement, un blâme avec sans inscription au dossier, un déplacement d’office, une mise à pied, une suspension de la fonction publique,une radiation du tableau d’avancement, l’exclusion temporaire, l’abaissement de classe ou la rétrogradation, la révocation sans suspension des droits à pension entre autres.
« Dans l’affirmative laquelle? Le conseil donnera son avis en commençant par la sanction la plus élevée », enjoint le ministre Bawara dans l’arrêté.
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La création du Syndicat des enseignants du Togo (SET) avait souffert des irrégularités. Plusieurs des membres fondateurs ont été arrêtés avant d’être relâchés. Dans une note aux directeurs régionaux de l’éducation, le ministre Kokoroko avait exigé de 23 enseignants dont les 6 y compris, une lettre d’explication sur les faits dont ils sont accusés. Et c’est sur la base de la lettre explicative que le ministre Bawara vient de saisir le conseil de discipline.