Le bras de fer entre la FESEN et le ministre des enseignements primaire, secondaire et technique, Dodzi Kokoroko se poursuit. Malgré le début d’application des sanctions après la grève des 3 et 4 novembre, la fédération des syndicats annonce la reconduction pour les 10 et 11 novembre prochains.
Dans de lettres envoyées aux ministres de la fonction publique, Gilbert Bawara et Dodzi kokoroko, la FESEN dénonce le relèvement de 1345 directeurs du préscolaire et du primaire de leurs fonctions par le ministre des enseignements primaire, secondaire et technique, des mesures jugées d' »impopulaires » et qui ne sont nullement conformes aux dispositions des articles 170 et 171 du Statut Général de la Fonction Publique Togolaise.
Une sanction prise après les grèves des 3 et 4 novembre taxées d’illégales par les deux ministres.
De ce fait, le bureau de la fédération nationale annonce la reconduction de leur mouvement avec comme exigence, « la réhabilitation sans conditions des chefs d’établissement révoqués » en parallèle de la satisfaction de la demande de gratification exceptionnelle promise aux enseignants.
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« Le Bureau Fédéral National attire l’attention des autorités en charge de l’éducation sur d’éventuelles sanctions qu’elles viendraient à prendre et qui ne sauraient de nature à ramener l’accalmie et la sérénité dans secteur éducatif togolais », lit-on dans les lettres.
