
Le ministère de l’Éducation nationale poursuit sa démarche de concertation avec les acteurs du système éducatif togolais. Ce jeudi 4 décembre 2025, le ministre Mama Omorou et son ministre délégué, Professeur Gado Tchangbedji, ont rencontré l’Union des Fondateurs des Écoles Privées Laïques du Togo (UFEPLAT) ainsi que des responsables d’écoles islamiques.
Cette initiative s’inscrit dans la dynamique de gouvernance participative promue par le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé.
Présentation des axes stratégiques de la politique éducative
Au cours de ces échanges, les ministres ont présenté les sept axes stratégiques de la politique éducative, qui constituent la feuille de route du gouvernement.
Parmi les priorités évoquées :
l’égalité d’accès à l’éducation,
l’amélioration de la qualité des enseignements,
l’arrimage formation–recherche,
la digitalisation maîtrisée,
la promotion des compétences scientifiques, technologiques et citoyennes.
Le ministre Mama Omorou a insisté sur la nécessité d’une synergie d’actions entre acteurs publics et privés, soulignant que le développement du système éducatif requiert une mobilisation collective.
« Nous devons travailler ensemble pour le rayonnement de notre système éducatif », a-t-il martelé.
Des fondateurs et responsables favorables mais préoccupés
L’UFEPLAT a salué cette démarche d’ouverture, mettant en avant l’importance du respect des règles de discipline, pilier de la qualité de l’enseignement et de la formation citoyenne. Les responsables des écoles islamiques ont également réaffirmé leur disponibilité à coopérer étroitement avec les autorités éducatives.
Cependant, les fondateurs ont soulevé plusieurs préoccupations majeures :
absence de subventions étatiques pour les écoles privées laïques,
besoin de renfort en personnel enseignant et administratif,
nécessité d’améliorer les infrastructures scolaires.
ls ont également proposé la création d’une Direction dédiée aux établissements privés laïques, afin de mieux représenter leurs intérêts auprès du ministère.
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Vers une coopération renforcée
Les discussions ont porté sur la question des effectifs pléthoriques, un défi persistant pour le système éducatif togolais. Les établissements privés ont exprimé leur volonté d’accompagner l’État dans la gestion de cette pression démographique, rappelant le rôle déterminant du secteur privé dans l’offre scolaire.
Cette rencontre, jugée constructive par l’ensemble des parties, marque une étape importante dans le renforcement de la collaboration entre l’État et les promoteurs d’écoles privées, ouvrant la voie à une coopération plus structurée pour améliorer la qualité et la performance du système éducatif togolais.









