Du 29 au 31 mai 2024, se tient à l’Université de Kara (située à 420 km au nord de Lomé), le troisième colloque international du laboratoire Pôle de Recherche et d’Expertise sur la Dynamique des Espaces et des sociétés (PREDES). L’évènement scientifique est placé sous le thème « Les universités publiques d’Afrique francophone de la deuxième génération, et leurs impacts socioéconomique et territoriale sur les villes secondaires ».
Organisé depuis 2019 par le laboratoire PREDES, logé au département de géographie de l’Université de Kara, le colloque international constitue pour les enseignants- chercheurs et experts venus de plusieurs pays d’Afrique francophone, un cadre d’échange par excellence de promotion de la recherche et d’innovation scientifique. Une belle occasion pour les participants de débattre autour des différentes communications reçues pour une meilleure intégration des universités dans leur communauté.
Pour professeur Assogba GUÉZÉRÉ, enseignant-chercheur et président du Comité d’organisation, l’Afrique a connu deux générations d’Université depuis son indépendance, en dehors de celles coloniales notamment, l’université de Kinshasa ouverte en 1954, de Lubumbashi en 1955 et de Dakar (aujourd’hui, Cheikh Anta Diop).
« Dans la première génération, on retrouve les universités nationales qui ont été créées dans les 1970 dans la logique de la souveraineté nationale en vue de s’approprier l’enseignement donné », assure-t-il , en ajoutant que : « les université de deuxième génération parmi lesquelles se situe l’Université de Kara (créé en 2004) sont celles ouvertes dans les 2000 dans les villes secondaires ».
Ainsi, pendant ce colloque, les participants reviendront sur la plus-value de ces universités qui ont permis de « structurer l’espace urbain, parce qu’elles sont porteuses d’innovations sur plusieurs plans », a ajouté Pr Assogba GUÉZÉRÉ.
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A noter qu’à l’ouverture du colloque, le président de l’Université de Kara s’est fait représenter par Yentougle Moutore.
Depuis Kara, Olivier Karka
