
Les étudiants de l’Université de Kara (située à 420 km au nord de Lomé) se sont mobilisés mercredi 9 juin sur le campus universitaire pour le démarrage de la vaccination contre la covid-19. Organisée par la présidence de l’institution en partenariat avec le ministère de la santé, la campagne permettra d’augmenter l’immunité collective pour un retour à la vie normale sur le campus.
Masqué, Kodjo étudiant à la Faculté des Sciences et Techniques (FaST) s’approche de la table pour vérifier ses identités d’enregistrement avant d’aller se faire inoculer sinovac, le vaccin chinois contre la covid-19. Le même cycle est suivi par ses camarades assis sur des chaises derrière lui.
Pour cette campagne deux sites ont été créés, l’un au campus nord et le second au sud avec une implication active du collège des délégués généraux des étudiants, des mouvements et associations.
La présence massive des étudiants sur les lieux de vaccination témoigne de leur adhésion au processus et de la prise de conscience de plus en plus accrue de la place du vaccin contre cette pandémie. Mieux, c’est le résultat de la sensibilisation menée d’amphis à agoras 48 heures plutôt par le président de l’Université de Kara, professeur Komla Sanda, pour qui, la vaccination des étudiants vise à accélérer le processus de retour à la vie normale sur le campus.
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L’administration du vaccin a démarré avec les étudiants de quatre facultés et instituts (FAST, ISMA, MPD, PSE-PDL) . S’en suivront ceux de la FaSEG, la FDSP, la FLESH (SL, LM, Philosophie et Anglais) et en EA, Sociologie, Géographie et Histoire.
Soulignons que pour les étudiants de l’Université de Kara et de Lomé, ce sont plus de 120 000 Sinovac , le vaccin chinois qui sont mis à la disposition des deux universités publiques. Cette quantité permettra aux étudiants de prendre la première et la seconde dose pour plus d’efficacité.
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Les vaccins des laboratoires chinois Sinopharm et Sinovac ont montré qu’ils étaient sûrs et efficaces contre le Covid-19, mais des données supplémentaires sont nécessaires, ont indiqué fin mars les experts de l’OMS.