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L’UE finance un projet de renforcement de la résilience des communautés locales à Sokodé

Le projet de « Renforcement de la résilience des communautés locales par une gestion concentrée et durable des écosystèmes forestiers et des terres » dans les régions septentrionales du Togo a été lancé jeudi 14 mars à Sokodé (330 Km de Lomé). Il est piloté par l’ONG Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières (AVSF) en partenariat avec INADES Formation, RAFIA, AE2D et JPR pour une durée de 36 mois.

Le projet, financé par l’Union Européenne (UE), vise à améliorer la résilience des communautés locales par une gestion concertée des écosystèmes forestiers pour une meilleure valorisation des terres et des arbres dans 9 forêts communautaires des régions Centrales, de la Kara et des Savanes.

Il permettra de renforcer les capacités de ces communautés en matière de législation forestière et d’adaptation aux risques climatiques de lutte contre la dégradation des terres et des forêts. Au lancement du projet, les acteurs locaux notamment la chefferie traditionnelle, les CVD, les paysans et les responsables d’ONG qui œuvrent dans l’environnement et l’agriculture ont été formés sur l’organisation des campagnes de sensibilisation sur les bonnes pratiques de gestion durable des terres et des forêts. Ils ont également été renseignés sur la légalisation forestière nationale, la foresterie communautaire et la  gestion territoriale des espaces et des ressources.

Le préfet de Tchaoudjo, le colonel Mompion Matéindou s’est félicité de la mise en œuvre du projet et a exprimé sa gratitude à l’UE pour son appui financier. Il a exhorté les ONG impliquées dans son exécution à travailler efficacement pour une meilleure lutte contre la dégradation des terres et des forêts au Togo.

La coordinatrice d’AVSF, Mme Myriam Mackievicz-Houngue et le directeur de l’INADES Formation Togo, Séna Kwaku Adessou ont indiqué que le changement climatique constitue pour les pays africains en général et le Togo en particulier, un véritable enjeu de développement et chacun doit renforcer les capacités des communautés rurales sur ce phénomène. Ils ont ajouté que des actions pertinentes, axées entre autres sur des mécanismes de gestion durable des terres et des forêts qui transforment positivement la pensée humaine vers des comportements au service du bien commun, seront menées.

Avec Atop

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