Quarante – sept écogardes du parc national Fazao-Malfakassa sont en atelier de formation en techniques de lutte anti-braconnage et de collecte de données du suivi écologique les 7 et 8 septembre à Sotouboua.
Cette formation est initiée par le ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières, avec l’appui financier du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) et du Fonds pour l’Eléphant d’Afrique (AEF). Elle s’inscrit dans le cadre du projet, « Réduction de l’impact de la pandémie de COVID-19 sur la conservation des éléphants dans le parc national Fazao-Malfakassa ».
Cet atelier entend réduire les menaces et pressions des communautés locales sur les éléphants et leur habitat dans le parc Fazao-Malfakassa. Les participants seront renforcés sur l’aperçu général du braconnage, la surveillance et lutte anti-braconnage, la surveillance terrestre, l’importance et techniques de collecte de données du suivi écologique. Ils seront outillés également sur l’utilisation du « garmin GPS 64 S » pour la navigation et la collecte des données du suivi écologique. Ces connaissances théoriques seront consolidées par des exercices pratiques sur le terrain.
Le préfet de Sotouboua, Pali Tchabi Passabi a relevé les pressions que subi le parc Fazao-Malfakassa et convié les écogardes à jouer efficacement leur rôle afin d’assurer une meilleure surveillance dudit parc et sauver le patrimoine écologique. Il a également relevé l’importance de la faune et de la flore dans le développement d’un pays surtout pour son tourisme. Il a témoigné sa gratitude aux différents partenaires pour leurs multiples appuis au projet.
Le directeur régional de l’Environnement et des Ressources Forestières, région Centrale, Lt-Col. Affo Até Badjaniou et le coordonnateur du projet, Lt-Col. Aboudou Mensah ont indiqué que la Covid-19 a créé un retour massif des jeunes dans les villages et une crise économique poussant ces derniers à s’adonner au braconnage et à la destruction de la flore. C’est pourquoi, selon eux, cette formation des écogardes est importante parce qu’elle leur permet d’apprendre les bonnes techniques pour mettre fin à ces activités illégales dans le parc. Ils ont convié les écogardes à collaborer avec la population riveraine et tous les acteurs de l’environnement pour l’atteinte des objectifs du projet.
Pour le conservateur du parc Fazao-Malfakassa, Capitaine des Eaux et Forêts, Ouro-Agbandao Tchabanna, cette formation vient à point nommé au moment où la destruction de la faune et de la flore du parc s’est aggravée. Il a promis que les enseignements reçus seront traduits dans les faits pour améliorer la pratique sur le terrain à travers l’utilisation des outils de dernière génération.
L’écogarde ou garde nature ou garde vert ou encore garde de l’environnement est un agent travaillant sur le terrain dans un espace naturel, et dont le cœur de métier est la protection du patrimoine naturel et la préservation de la biodiversité.
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Avec ATop