Au lendemain de leur interpellation par une force mixte de policiers et de gendarmes, le commissariat de Police de Tsévié (35 km au nord de Lomé) a présenté les membres du réseau de pédopornographie mardi 30 mars dans ses locaux. Les mis en causes-tous des élèves- de moins de 18 ans ont avoué être attirés par un certain Yao en fuite et objet d’un appel à témoins.
Le réseau dont alias Pipo, élève en classe de 1ère au Lycée de Tsévié, meneur et cerveau de la bande, et Edmond, également élève en classe de 1ère au Lycée d’Aného – tous actuellement en fuite-, a contraint trois enfants âgés respectivement de 6, 7 et 13 ans à participer à une scène de pornographie qui a été filmée avec un smartphone, souligne la Police reprise par afreepress.
Le cerveau du groupe, Eklou Yao, rentré à Tsévié, avait proposé de l’argent aux autres acteurs et aux mineurs dans le but de tourner une scène de pornographie dans une maison inhabitée. Celui-ci une fois la vidéo réalisée avec les petits garçons, a remis une somme de mille (1.000) FCFA à chacun des enfants en bas-âge.
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D’après la police, ce réseau n’est pas à son premier coup d’essai. Une autre scène avait été déjà tournée sous la contrainte par le même Eklou Yao actuellement en fuite.
La police nationale affirme par ailleurs que les investigations sont en cours afin de rechercher, d’interpeller et de mettre à la disposition de la justice, tous les autres individus impliqués dans ces faits. Occasion pour elle d’appeler les parents à la vigilance et à une meilleure surveillance de leurs enfants.
La mobilisation de la force publique a été faite suite à un appel de la Ligue de défense noire africaine (LDNA), qui a révélé l’affaire et a offert une prime de 300 000 pour l’arrestation des membres de ce réseau. Selon les responsables de ce mouvement basé en France, les commanditaires des vidéos sont des personnes basées en Europe.