La ministre de la Promotion de l’investissement Kayi Mivedor a, au nom du chef de l’Etat, ouvert jeudi 19 janvier à Lomé la Conférence internationale de Lomé sur le financement (CILF).
Ce grand rendez-vous de deux jours réunit, entre autres, d’éminents experts financiers, d’entrepreneurs de premier plan, d’avocats prestigieux et de hauts responsables politiques ainsi que des investisseurs, acteurs de développement et des jeunes entrepreneurs. Il permettra à ces participants de plusieurs pays d’Afrique, notamment le Nigéria, le Libéria, le Rwanda, la République Démocratique de Congo, la République du Congo, la Côte d’Ivoire et le Togo, de débattre sur le financement des entreprises et des grands projets de l’Afrique.
Les participants vont aussi traiter des questions relatives au progrès des économies des Etats africains et des moyens de paliers aux barrières qui ne permettent pas aux entreprises et surtout aux Petites et moyennes entreprises (PME) de recevoir des financements qu’elles ont besoins pour le développement optimal de leurs activités.
Ces différents acteurs des économies africaines à savoir les Etats, les institutions de financement de développement, les banques commerciales, les fonds d’investissements, les PME, le secteur informel porteront une attention particulière sur les avantages des modes de financement alternatif qui se présentent comme un moyen de palier au rationnement de crédit par les banques. Les assises permettront également de traiter de la nécessité de développer le capital, l’investissement en Afrique ainsi que les émissions obligataires.
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Plusieurs panels vont meubler cette CILF. Les différents acteurs débâteront du « Rôle des banques et des institutions de financement du développement pour promouvoir une croissance soutenue verte durable et inclusive et des modèles les plus innovants de financements des grands projets en Afrique (PPP-Financement structuré) ». Les participants discuteront aussi du « financement comme levier pour inciter au passage de l’informel au formel ; le financement des projets de santé et d’éducation, quel modèle ; le droit, instrument de développement économique et le financement du secteur agricole ».
Ces thématiques permettront à ces acteurs de faire des recommandations afin de contribuer à l’amélioration de l’accès au financement pour les entreprises, de définir des pistes de partenariats entre des fonds d’investissement internationaux, les business angls et les Etats africains pour doter les économies africaines de « véhicules » d’investissement qui permettent de renforcer les fonds propres des entreprises.
Avec ATOP