
Intervenant jeudi 15 juillet à Abidjan en Côte d’Ivoire lors du sommet sur la 20ème reconstitution des ressources de l’Association Internationale de Développement (IDA20), le président Faure Gnassingbé a plaidé pour une mobilisation accrue des ressources en faveur des besoins sociaux de base.
Pour le dirigeant togolais, le Groupe de la banque mondiale qui gère les fonds IDA est un allié de taille du continent dont l’accompagnement s’est encore manifesté durant la crise sanitaire avec ses impacts socio-économiques.
« En appuyant nos Etats aussi bien dans l’acquisition de matériels sanitaires nécessaires à la riposte que dans la vaccination ou encore dans la relance économique, le Groupe de la banque mondiale à travers l’IDA, a démontré une fois de plus son rôle prépondérant dans la marche du continent vers la réalisation des Objectifs de Développement Durable », a déclaré le Président de la République.
Malgré les effets néfastes de la crise socio sanitaire et économique à laquelle s’ajoutent les menaces sécuritaires, le Président la République a la ferme conviction de la réussite d’une action commune.
« Nous devons investir massivement dans l’inclusion et l’harmonie sociales au sein de nos pays en nous focalisant sur le capital humain, mais aussi l’accès aux services sociaux de base et surtout sur la vulgarisation du digital pour tous et partout sur nos territoires. Investir dans les besoins sociaux de base nécessite non seulement une mobilisation massive des ressources concessionnelles, mais aussi la capacité de nos Etats à disposer de marge de manœuvre budgétaire conséquente.»
Pour terminer, le Chef de l’Etat a mis l’accent sur l’importance du secteur privé dans la création de l’emploi dans les différents secteurs de production.
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« J’aimerais insister sur le rôle primordial que doit jouer le secteur privé dans la création massive d’emplois aussi bien dans la transformation agro-industrielle et manufacturière que dans les infrastructures. La Société Financière Internationale a un rôle majeur à jouer et je voudrais plaider pour plus d’effectivité dans l’utilisation du guichet Private sector window de l’IDA géré par la SFI. Je suggérerais que l’IDA puisse également s’appuyer sur nos institutions régionales de développement comme la Banque Ouest Africaine de Développement, BOAD.»
Les besoins en financement sont estimés à 285 milliards de dollars sur les cinq prochaines années.
Et Faure Gnassingbé s’est dit confiant que cette reconstitution de l’IDA connaîtra un succès pour le bien-être des populations africaines.