
À quelques semaines de l’élection présidentielle du 25 octobre 2025, la tension politique reste vive en Côte d’Ivoire. Ce mercredi 1er octobre, les députés du PDCI-RDA, du PPA-CI ainsi que trois élus non-inscrits — Pascal Affi N’Guessan, Assalé Tiémoko et Djè Bi Djè Olivier — ont choisi de boycotter la cérémonie officielle de la rentrée parlementaire.
Un acte de protestation
Dans une déclaration commune, les parlementaires d’opposition ont dénoncé « la conduite calamiteuse » du processus électoral en cours. Ils accusent le régime du RHDP d’exclure volontairement certains acteurs politiques, mettant selon eux « gravement en péril l’unité nationale » et ouvrant « la voie à des lendemains incertains ».
En se retirant de la cérémonie, ils entendaient alerter l’opinion nationale et internationale sur l’absence de conditions favorables à une élection inclusive et apaisée.
Les députés de l’opposition exigent un dialogue politique élargi, afin de garantir la participation de tous les acteurs et de préserver la cohésion sociale. Ils affirment rester déterminés à « combattre aux côtés du peuple par tous les moyens strictement démocratiques ».
Ce boycott s’ajoute aux multiples tensions autour du scrutin, marqué par des accusations d’« exclusion » et par la mobilisation du Front Commun PDCI-RDA & PPA-CI contre le pouvoir en place. Pour l’opposition, le régime Ouattara refuse de créer les conditions d’une paix durable et d’une véritable unité nationale.