Construits par la direction de l’hydraulique villageoise de la Kara, les postes d’eau autonomes à énergie solaire facilitent l’accès à l’eau potable aux populations en milieu rural. Les ouvrages gérés par les communautés font la fierté des bénéficiaires.
« Avant, l’accès à l’eau potable était pénible dans notre village. Des sources disponibles provoquent des maladies diarrhéiques chez nos enfants ». C’est par ce commentaire à couper le souffle que Takouda Tchalimkpedi, président du comité de gestion du forage de Tchitchao Kesidè dans la Kozah a expliqué l’importance pour le village de disposer du poste autonome. « Maintenant nous sommes heureux que l’Etat ait pensé à nous et, nous en demandons encore un second poste, parce que des villages environnants viennent s’approvisionner chez nous », ajoute-t-il.
En effet, explique la direction de l’hydraulique villageoise de la Kara, les postes d’eau autonomes à solaire vont progressivement remplacer les forages équipés de pompes à motricité humaine qui demandent plus de force chez les usagers. « Désormais, la population s’approvisionne en eau potable à partir de robinet et grâce à l’énergie solaire qui permet de minimiser le coût pour les populations qui gèrent elles-mêmes l’ouvrage une fois mis en service », affirme Kossi Yabo, directeur région de la Kara de l’eau et de l’hydraulique villageoise.
Crédit CD
Ces dernières années, poursuit-il, le gouvernement a fait des efforts pour permettre à toute la population togolaise et particulièrement celle de la Kozah, d’avoir accès à l’eau potable. « Et les postes autonomes solaires restent pour les milieux ruraux, l’ouvrage le plus adapté », ajoute Kossi Yabo. A la tête de cette direction, il fait le suivi de tous les postes et forages réalisés au profit de la région de la Kara entre 2020 et 2022 au nombre de 458.
D’ici février 2023, il va entamer les travaux de construction de 400 forages au profit de la région de la Kara dans le cadre de la troisième phase du projet d’amélioration des conditions sanitaires en milieu scolaire et rural des régions de la Kara et des Savanes (PASSCO).
L’objectif de toutes ces actions combinées est d’atteindre 95 % d’accès à l’eau potable en milieu rural d’ici 2025.
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