
C’est la principale recommandation de la réunion-bilan sur la phase pilote du projet organisée à Lomé au siège de l’Organisation Africaine de Développement de Centres pour Personnes Handicapées (OADCPH) les 26 et 27 mars 2019. Sur 100 orthèses prévues dans le projet au profit de quatre centres de réadaptation dans trois pays bénéficiaires dont deux au Togo (Lomé et Dapaong), 96 ont été produites.
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La principale cause était le non respect de certains critères définis par quelques bénéficiaires.
Le projet Impacte 3D est soutenu par « Humanité Inclusion International » qui fait des technologies et de l’innovation des objectifs prioritaires par l’amélioration du quotidien des personnes en situation de handicap.
Il a pour objectif de renforcer les capacités de l’Organisation Africaine de Développement de centres pour Personnes Handicapées OADCH pour devenir un laboratoire de fabrication 3D, produire et approvisionner en orthèses 3D les 4 centres de réadaptation ciblés notamment au Togo, au Mali et au Niger.
Pour Simon Miriel de Humanité Inclusion International, la rencontre bilan a été très « constructive » avec tous les participants, notamment techniciens, consultants, chercheurs et les personnes venues du siège de Humanité Inclusion et OADCPH.
« Notre recherche clinique dans le cadre de ce projet a pu démontrer qu’on pouvait avoir des appareils imprimantes 3D, des appareils conventionnels. Les résultats scientifiques ont montré leur efficacité équivalente. Sur le plan technique, on a aussi trouvé intéressant qu’installer un imprimante 3D à Lomé et le faire fonctionner pour appareiller une centaine de patients dans la sous-région est une bonne chose et enfin travailler en équipe pluridisciplinaire en communiquant grâce aux réseaux sociaux sera également une bonne pratique », a-t-il expliqué.
Unanimement les parties prenantes ont conclu la phase pilote de « réussie » et qu’il faille aller vite à la phase II. Elle se fera par la poursuite des recherches pour confirmer les résultats de la première phase afin d’aller vers une production réelle de ces appareils 3D et ne pas se limiter à 100 patients dans trois pays.
Comme le Niger et le Mali, le Togo aussi entend avec impatience le démarrage de la prochaine phase. « C’est une réelle réussite en ce sens que le partage d’expériences et les résultats avec les experts et différents pays lors de cette réunion nous ont permis de capitaliser sur tout ce que nous avons eu à faire dans le cadre de ce projet. Nous attendons avec impatience, surtout pour mon pays le Niger, le démarrage de la phase II du projet qui permettra d’appareiller un nombre assez important de patients », a déclaré Amadou Aboulaye, orthopédiste du centre du Niger.