Sous la facilitation togolaise, les autorités ivoiriennes et maliennes ont tenu jeudi 22 décembre un premier round direct d’échange à Bamako sanctionné par la signature des engagements en vue de la libération prochaine des 46 militaires ivoiriens détenus au Mali.
C’est depuis le 10 juillet que, 49 soldats ivoiriens ont été arrêtés au Mali, qualifiés de « mercenaires », puis inculpés mi-août de « tentative d’atteinte à la sûreté extérieure de l’Etat » et formellement écroués. Trois femmes ont été libérées par la suite.
Abidjan assure que ces soldats étaient en mission pour l’ONU, dans le cadre d’opérations de soutien logistique à la Mission des Nations unies au Mali (Minusma) et exige leur libération. Une demande appuyée par les chefs d’Etat ouest-africains lors du dernier sommet de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédéao), qui ont fixé un ultimatum au 1er janvier sous peine de nouvelles sanctions contre le Mali.
« C’est une question qui est en voie de résolution et nous pouvons dire que nous venons de faire un voyage fructueux ici, en terre malienne », a déclaré Ibrahima Téné Ouattara, chef de la délégation officielle ivoirienne.
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Relations d’amitié
Si le contenu des discussions concernant les militaires ivoiriens n’a pas été rendu public, « la rencontre s’est passée dans un esprit fraternel de compréhension mutuelle », a assuré le ministre de la défense.
« Il y a eu un malentendu entre la République du Mali et la République de la Côte d’Ivoire il y a de cela quelques mois, il était bon que nous puissions nous rencontrer pour en parler. C’est ce que nous avons fait », a poursuivi Ouattara.
Avec le Monde