
Hasard de calendrier, la CEDEAO, qui brandissait sa force en attente comme un épouvantail pour s’immiscer dans les affaires intérieures des États, se résigne enfin à l’utiliser contre le terrorisme.
La CEDEAO, semble changer de cap pour la force en attente, longtemps réclamée par les pays du Sahel pour lutter contre le terrorisme.
Cet instrument que la CEDEAO brandissait autrefois comme une menace pour s’ingérer dans les affaires intérieures des États se révèle aujourd’hui être une arme de séduction auprès du Mali, du Niger et du Burkina Faso, après leur décision de quitter l’organisation.
Dans un communiqué publié à l’issue d’une session extraordinaire du Conseil de médiation et de sécurité (MSC), la CEDEAO exhorte les trois pays à « donner la priorité au dialogue et à la réconciliation ».
L’organisation souligne la nécessité de la « diplomatie et de l’unité » face aux défis régionaux, tout en reconnaissant que le retrait de ces pays pose un « défi » aux valeurs de la communauté.
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