Les enfants du rappeur P. Diddy, influent producteur américain accusé d’avoir dirigé pendant des années un système violent de trafic sexuel et d’extorsions, sont sortis du silence mardi 22 octobre 2024 pour soutenir leur père.
Les enfants du rappeur – D’Lila, Jessie, Justin, Christian, Chance et Quincy (la dernière, Love, est seulement âgée de 2 ans) – expliquent dans un communiqué publié sur Instagram comment les accusations visant leur père « ont dévasté (leur) famille ».
« Nous restons unis et nous te soutiendrons à chaque étape », ont-ils ajouté. « Nous connaissons la vérité. Nous savons qu’elle triomphera et rien ne pourra briser la force de cette famille. Tu nous manques et on t’aime papa. »
« Lynchage public »
Ce communiqué est publié alors que de nouvelles plaintes ne cessent d’être déposées contre le rappeur. La semaine dernière, P. Diddy a été accusé d’agression sexuelle sur mineur.
« Nous prévoyons de déposer de nombreuses autres plaintes dans les semaines qui viennent contre M. Combs et d’autres mis en cause », a prévenu dans un communiqué l’avocat Me Tony Buzbee.
La mère de P. Diddy, Janice Small Combs, est déjà sortie du silence il y a quelques semaines. Elle s’est dite « dévastée et profondément attristée » par les allégations « fausses » à l’encontre de son fils.
« Être témoin de ce qui ressemble à un lynchage public de mon fils avant qu’il n’ait eu l’occasion de prouver son innocence est une douleur trop insupportable pour être exprimée avec des mots », poursuit-elle.
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Système de trafic sexuel
Artiste aux multiples surnoms et casquettes dans le monde de la musique et des affaires, P.Diddy est décrit par ses victimes présumées comme un prédateur sexuel violent, qui utilisait alcool et drogues pour obtenir leur soumission.
Selon l’accusation, il aurait mis en place un système de trafic sexuel, contraignant ses victimes à avoir des relations sexuelles avec des travailleurs du sexe, des scènes qu’il enregistrait en vidéo. Plus d’une centaine de victimes ont été identifiées.
Un juge du tribunal fédéral de Manhattan a fixé jeudi au 5 mai 2025 le début du procès pénal du rappeur, qui reste pour l’heure en détention.