Après avoir fait saboter un projet de loi pour une immigration plus dure couplé à une aide à l’Ukraine et à Israël, Donald Trump a assuré samedi 10 février que les États-Unis ne protégeraient pas un pays membre de l’Otan attaqué par la Russie s’il n’avait pas payé ses dettes à l’organisation, et a affirmé vouloir réaliser la plus grande expulsion de migrants de l’histoire s’il est élu en novembre 2024.
Donald Trump s’est félicité ce samedi 10 février de l’échec du projet de loi sur l’aide à l’Ukraine et l’immigration porté par les démocrates devant la Chambre des représentants, contrôlée par les républicains. En cas de réélection, l’ancien président américain a menacé de ne plus garantir la protection de l’Otan face à la Russie et promis une vague massive d’expulsions à la frontière, a rapporté l’Agence France-Presse.
L’ancien président américain reproche régulièrement à ses alliés de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord de ne pas financer suffisamment l’institution. Lors d’un meeting en Caroline du Sud, Donald Trump a rapporté une conversation avec un des chefs d’État de l’Otan, sans le nommer.
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« Un des présidents d’un gros pays s’est levé et a dit : « hé bien, monsieur, si on ne paie pas et qu’on est attaqué par la Russie, est-ce que vous nous protégerez ? » », raconte le milliardaire avant de révéler sa réponse : « Non, je ne vous protègerais pas. En fait, je les encouragerais à vous faire ce qu’ils veulent. Vous devez payer vos dettes ».
