Les États-Unis se sont dits « soulagés » par la levée de la loi martiale en République de Corée, a déclaré mardi un porte-parole du Conseil de sécurité nationale américaine.
« Nous saluons la décision du président Yoon Suk-yeol de revenir sur sa proclamation de loi martiale et de respecter le vote de l’Assemblée nationale sud-coréenne pour y mettre fin », a-t-il affirmé dans un communiqué.
Suite à cette levée, l’ambassade des États-Unis à Séoul a émis une alerte, précisant que, malgré la fin du régime d’exception, « la situation demeure instable ». Elle a conseillé aux ressortissants américains présents sur place d’éviter les zones de manifestations et annoncé l’annulation des rendez-vous consulaires de routine pour les citoyens américains et les demandeurs de visa prévus mercredi.
Le président Yoon avait instauré la loi martiale d’urgence dans la nuit de mardi à mercredi, lors d’une allocution télévisée, justifiant cette mesure par la nécessité de neutraliser les forces antiétatiques et de préserver l’ordre constitutionnel. Cette proclamation, la première depuis la fin de la dictature militaire à la fin des années 1980, a toutefois été révoquée tôt mercredi, après une réunion d’urgence du gouvernement convoquée en réponse au vote défavorable du Parlement sud-coréen.