Dans son communiqué numéro 14, le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) accuse la France de vouloir chercher les « voies et moyens d’intervenir militairement au Niger ». En ce sens, une réunion aurait eu lieu entre les militaires français et l’ex ministre des affaires étrangères et de la coopération, Hassoumi Massaoudou et l’ex responsable de la Garde Nationale du Niger pour signer un document autorisant la France à mener des frappes contre le palais présidentiel.
Des militaires putschistes du Niger, pays en proie à la violence terroriste et jusqu’alors allié des pays occidentaux, ont annoncé mercredi 26 juillet 2023 au soir à la télévision nationale avoir renversé le président démocratiquement élu Mohamed Bazoum, au pouvoir depuis 2021.
« Nous, Forces de défense et de sécurité (FDS), réunis au sein du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), avons décidé de mettre fin au régime que vous connaissez », celui du président Bazoum, a déclaré le colonel-major Amadou Abdramane, entouré de neuf autres militaires en tenue. « Cela fait suite à la dégradation continue de la situation sécuritaire, la mauvaise gouvernance économique et sociale ».
Il a affirmé « l’attachement » du CNSP au « respect de tous les engagements souscrits par le Niger », rassurant également « la communauté nationale et internationale par rapport au respect de l’intégrité physique et morale des autorités déchues conformément aux principes des droits humains ».
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