Un an après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté jeudi une résolution exigeant de nouveau le retrait des forces russes. Mais le Togo s’est de nouveau abstenu comme en octobre 2022 lors du vote de la résolution condamnant la « tentative d’annexion illégale » de quatre régions ukrainiennes par Vladimir Poutine.
Dans ce texte, l’Assemblée générale, qui compte au total 193 Etats membres, « exige de nouveau que la Fédération de Russie retire immédiatement, complètement et sans condition toutes ses forces militaires du territoire ukrainien à l’intérieur des frontières internationalement reconnues du pays, et appelle à une cessation des hostilités ».
Elle exige aussi que « le traitement par les parties au conflit armé de tous les prisonniers de guerre soit conforme aux dispositions de la Convention de Genève relative au traitement des prisonniers de guerre » et « demande l’échange complet des prisonniers de guerre, la libération de toutes les personnes détenues illégalement et le retour de tous les internés et des civils transférés et déportés de force, y compris les enfants ».
Respecter le droit humanitaire
Dans sa résolution, l’Assemblée générale souligne « la nécessité de parvenir, dans les meilleurs délais, à une paix globale, juste et durable en Ukraine, conformément aux principes de la Charte des Nations Unies ».
En attendant, elle « demande aux parties au conflit armé de respecter pleinement les obligations qui leur incombent en vertu du droit humanitaire international, à savoir veiller systématiquement à épargner la population civile et les biens de caractère civil, assurer un accès humanitaire sûr et sans entrave aux personnes qui en ont besoin, et s’abstenir d’attaquer, de détruire, d’enlever ou de rendre inutilisables les biens indispensables à la survie de la population civile ».
Lire aussi-A l’ONU, le Togo et le Mali refusent de condamner la Russie
Elle appelle « à la cessation immédiate des attaques contre les infrastructures critiques de l’Ukraine et de toute attaque délibérée contre des biens civils, notamment des résidences, des établissements scolaires et des hôpitaux » et souligne « qu’il faut ouvrir des enquêtes et engager des poursuites appropriées, équitables et indépendantes au niveau national ou international pour que les auteurs des crimes les plus graves au regard du droit international qui auront été commis sur le territoire ukrainien répondent de leurs actes, et que justice soit rendue à toutes les victimes et que de futurs crimes soient évités ».
Avec ONU info