24 février 2022-24 février 2023, un an jour pour jour après l’invasion de grande envergure de l’Ukraine par la Russie, le Conseil de sécurité a tenu vendredi une réunion au niveau ministériel sur la situation en Ukraine, l’occasion pour le Secrétaire général de l’ONU d’appeler à « donner une chance à la paix ».
« Il y a un an, je siégeais dans ce Conseil, et j’ai demandé avec insistance : ‘Au nom de l’humanité, ne permettez pas que commence en Europe ce qui pourrait être la pire guerre depuis le début du siècle, avec des conséquences non seulement dévastatrices pour l’Ukraine, non seulement tragiques pour la Fédération de Russie, mais avec un impact que nous ne pouvons même pas prévoir s’agissant des conséquences pour l’économie mondiale’. J’ai dit à ce moment-là : donnons une chance à la paix », a rappelé le chef de l’ONU, António Guterres, aux membres du Conseil de sécurité.
« Mais la paix n’a eu aucune chance. La guerre a pris le dessus. L’invasion russe de l’Ukraine est une violation flagrante de la Charte des Nations Unies et du droit international », a-t-il ajouté, notant qu’elle a provoqué « la mort, la destruction et des déplacements à grande échelle ».
Parmi les chefs de la diplomatie participant à cette réunion du Conseil, il y avait notamment les ministres des Affaires étrangères de l’Ukraine, Dmytro Kuleba, des Etats-Unis, Antony Blinken, de la France, Catherine Colonna, et du Royaume-Uni, James Cleverly.
Selon le Secrétaire général de l’ONU, « la vie est un véritable enfer pour le peuple ukrainien », quelque 17,6 millions de personnes, soit près de 40% de la population ukrainienne, ayant besoin d’aide humanitaire et de protection.
« Nous avons besoin de paix – une paix conforme à la Charte des Nations Unies et au droit international », a-t-il martelé.
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