
Le président américain Donald Trump a été distingué vendredi au John F. Kennedy Center de Washington, en marge du tirage au sort de la Coupe du monde 2026. Il a reçu des mains du président de la Fifa, Gianni Infantino, le tout premier “Prix Fifa pour la paix”, une récompense inaugurale censée saluer son rôle sur la scène géopolitique internationale.
Un hommage appuyé de Gianni Infantino
Invité d’honneur de la cérémonie, Donald Trump a été présenté sous les applaudissements après des prestations d’Andrea Bocelli, Robbie Williams et Nicole Scherzinger.
Gianni Infantino a mis en avant l’« engagement » du président américain pour « faire avancer la paix dans le monde grâce à ses actions et son leadership ».
« C’est ce que nous voulons voir chez un dirigeant, un dirigeant qui se soucie du bien-être des peuples. Nous voulons unir les peuples, c’est ce que nous faisons à la Coupe du monde », a déclaré le patron du football mondial en lui remettant une médaille.
Trump : “L’un des plus grands honneurs de ma vie”
Prenant la parole, Donald Trump s’est montré particulièrement lyrique, qualifiant cette distinction de « l’un des plus grands honneurs » de sa vie.
Il a profité du moment pour mettre en avant son bilan international :
« Nous avons sauvé des millions de vies. Il y a tant de guerres différentes auxquelles nous avons réussi à mettre fin », a-t-il assuré, citant notamment :
le conflit au Proche-Orient,
la guerre en République démocratique du Congo,
et les tensions entre le Cambodge et la Thaïlande.
« Le monde est plus sécurisé que jamais », a-t-il insisté.
Le Mondial 2026 comme vitrine du second mandat Trump
Donald Trump, qui souhaite faire de la Coupe du monde 2026 un événement phare de son second mandat, a terminé son intervention en se projetant sur le tournoi, coorganisé par les États-Unis, le Mexique et le Canada.
« Nous avons établi de nouveaux records de vente de billets », a-t-il affirmé.
« Vous allez voir un événement comme le monde n’en a jamais vu. Nous travaillons de très près avec le Mexique et le Canada, nos relations ont été incroyables. »
Et de conclure, fidèle à son style :
« Les États-Unis se portaient très mal il y a plus d’un an. Aujourd’hui, nous sommes au sommet. »









