
Trente et une personnes arrêtées lors des manifestations des 26, 27 et 28 juin derniers à Lomé ont été jugées ce vendredi au Tribunal de grande instance de la capitale togolaise. Accusées de « troubles aggravés à l’ordre public », dix-neuf (19) d’entre elles ont écopé d’une peine de 12 mois de prison, dont onze (11) assortis de sursis. Les douze (12) autres ont été relaxées.
Selon les autorités, les mis en cause ont été interpellés pour leur participation à des manifestations non autorisées, au cours desquelles ils auraient commis des actes de vandalisme, de destruction de biens publics et privés, ainsi que des violences contre des personnes.
Ces rassemblements, initiés depuis le 6 juin par des Togolais de la diaspora, dénoncent la gouvernance actuelle du pays. À la suite des premières mobilisations, plusieurs interpellations avaient déjà été effectuées. Cinquante-six (56) personnes avaient été libérées, les charges retenues contre elles ayant été jugées peu consistantes. D’autres ont été inculpées.
Le gouvernement togolais affirme poursuivre les enquêtes. Dans un communiqué publié après les manifestations de fin juin, il indique que les auteurs, instigateurs et diffuseurs de messages de haine, d’intoxication et de désinformation sont visés par des procédures judiciaires.
« Tous les canaux de coopération pénale internationale seront utilisés pour assurer leur comparution devant les juridictions compétentes », a-t-il averti.
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