
Djimon Oré, ancien ministre de la communication devenu opposant radical a été reconnu coupable mardi 18 mai des délits d’outrage aux autorités et diffusion de fausses informations par le tribunal de première instance de Lomé, qui l’a condamné à deux ans de prison ferme.
Interpellé le jeudi 29 avril, il est accusé d’atteinte à l’honneur, de troubles aggravés à l’ordre public et d’outrage envers les représentants de l’autorité publique. Le président du Front des Patriotes pour la Démocratie (FPD, opposition) est donc en attente de son procès.
Son arrestation fait suite à ses propos tenus sur une radio privée dans la fièvre des activités de la célébration de la fête nationale. Pour lui, le Togo n’est pas indépendant et le bilan reste catastrophique.
« Le bilan en termes de sang versé, en termes de compatriotes togolais assassinés par la France-Afrique à travers le régime barbare, le régime d’oligarchie dépasse de loin le nombre de ceux qui sont tombés au Rwanda et on parle de génocide rwandais. (…) Le bilan est qu’on a une armée d’occupation, qui n’est pas une armée du peuple, mais qui est entretenue et payée par les ressources des togolais, c’est une armée de la France-Afrique », a déclaré l’opposant, coupant court que, le Togo n’est pas « indépendant ».
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« Notre pays le Togo est un camp de concentration nazis, ce n’est plus un territoire indépendant »,a-t-il ajouté, en appelant à « l’auto-détermination pour reconquérir l’indépendance qui passera par l’ouverture de la période de transition, pour sauver le Togo ».
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