Togo : justice, humanité et responsabilité, les trois piliers de la “société forte” défendue par Faure Gnassingbé

Dans son intervention devant les parlementaires, Faure Gnassingbé a tenu à rappeler la philosophie qui doit, selon lui, guider la transformation en cours de l’État togolais. Une “société forte”, affirme-t-il, ne peut naître ni de la faiblesse ni de la vengeance. Elle se construit dans un équilibre assumé entre justice, humanité et responsabilité — trois notions que le chef de l’État présente comme les fondements d’un contrat social renouvelé.
Cette vision s’inscrit dans un chantier plus vaste de modernisation des institutions. Le président promet une lutte continue contre la corruption, une transparence renforcée et un effort déterminé pour garantir l’accès aux droits fondamentaux, quel que soit le lieu de résidence ou la condition sociale. Une manière d’insister sur la nécessité de réduire les inégalités territoriales et de faire de l’État un garant équitable des droits de tous.
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Pour autant, prévient Faure Gnassingbé, “définir ses objectifs ne fait pas tout”. Une formule qui sonne comme un aveu : les intentions ne suffisent pas, et la réussite des réformes dépendra de leur mise en œuvre concrète, de la cohérence des actions publiques et de la capacité de l’administration à accompagner le changement.







