Djimon Oré, ancien ministre de la communication devenu opposant a été libéré de prison à quelque semaines de la fin de sa peine. Il faisait partie de la liste des détenus graciés par Faure Gnassingbé fin mars 2023.
Interpellé le jeudi 29 avril 2021, il a été accusé d’atteinte à l’honneur, de troubles aggravés à l’ordre public et d’outrage envers les représentants de l’autorité publique et diffusion de fausses informations.
Lors de son procès tenu le 18 mai, le président du Front des Patriotes pour la Démocratie (FPD, opposition) a été reconnu coupable par le tribunal de première instance de Lomé qui l’avait condamné à deux ans de prison ferme.
Son arrestation faisait suite à ses propos tenus sur une radio privée dans la fièvre des activités de la célébration de la fête nationale. Pour lui, le Togo n’est pas indépendant et le bilan reste catastrophique.
« Le bilan en termes de sang versé, en termes de compatriotes togolais assassinés par la France-Afrique à travers le régime barbare, le régime d’oligarchie dépasse de loin le nombre de ceux qui sont tombés au Rwanda et on parle de génocide rwandais. (…) Le bilan est qu’on a une armée d’occupation, qui n’est pas une armée du peuple, mais qui est entretenue et payée par les ressources des togolais, c’est une armée de la France-Afrique », a déclaré l’opposant, coupant court que, le Togo n’est pas « indépendant ».
« Notre pays le Togo est un camp de concentration nazis, ce n’est plus un territoire indépendant »,a-t-il ajouté, en appelant à « l’auto-détermination pour reconquérir l’indépendance qui passera par l’ouverture de la période de transition, pour sauver le Togo ».
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