Le décès brutal de Josiane suite à un viol suivi de son assassinat le 12 juin 2023, au quartier Leo 2000 suscite indignation au sein de la société togolaise. Mardi 20 juin 2023, un collectif d’organisation et la CNDH demandent à la justice de faire toute la lumière sur ce drame et d’appliquer la peine maximale au présumé auteur âgé de 47 ans.
C’est à travers des communiqués distincts que la commission nationale des droits de l’homme (CNDH) et le regroupement de la société civile ont exprimé leur position sur la mort de la petite Josiane.
Ainsi, souligne la CNDH suite à une visite à la famille de Josiane d’une délégation, le décès de la petite fille dans des circonstances atroces est en cours d’élucidation.
« Le suspect a été interpellé et les investigations suivent leur cours. La CNDH condamne cet acte ignoble qui choque la conscience collective. Elle présente ses sincères condoléances à la famille éplorée, en appelle à une application juste et rigoureuse de la loi afin de dissuader et de prévenir de tels agissements », souligne l’institution publique.
De son côté, le Collectif des Organisations de la Société Civile pour la Justice aux Victimes des Violences Basées sur le Genre au Togo, qui a également rencontré les parents de Josiane, affirme sa détermination à mener des actions pour que justice soit rendue.
« Le collectif condamne avec vigueur cet acte inhumain et soutient la poursuite judiciaire du dossier jusqu’à l’application de la peine maximale pour l’auteur. Nous sommes convaincus qu’une sanction sévère pour cet acte criminel dissuaderait toute tentative de graves abus envers les enfants dans notre pays et contribuerait, quelque peu, à apaiser la douleur des parents », indique le collectif.
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