Au Togo, le débat s’intensifie autour de la présence de l’opposition dans la nouvelle assemblée où elle est représentée par cinq députés. Jean-Pierre, seul député élu de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) a par la voix d’un des membres du bureau du parti, dit non à toute participation aux travaux de la nouvelle assemblée.
Telle n’est pas la position de Brigitte Adjamagbo-Johnson. Seule députée élue au titre de la Dynamique pour la Majorité du Peuple (DMP), elle soutient que l’opposition doit siéger.
C’est en ce sens que se tiennent des rencontres qui se poursuivront.
« Nous avons raté une occasion à la veille de la session de droit de se retrouver à 5 mais les discussions se poursuivent. Des gens ont raison de demander que nous harmonisons nos points de vue. Des efforts sont en train d’être faits dans ce sens et même au-delà de l’opposition parlementaire, il faut une harmonisation des points de vue. Il faut définir des stratégies communes pour prendre un nouveau départ dans cette lutte », a-t-elle laissé entendre dimanche 26 mai 2024 sur une radio de Lomé.
Lors de la session de droit du 21 mai dernier, seuls les députés de la DMP et de l’ADDI étaient présents aux côtés de leur collègue de UNIR. Les travaux ont été présidés par le doyen d’âge et député élu de l’ADDI, Prof Aimé Gogue. Me Paul Dodji Apevon,, député élu du parti FDR, toute comme Fabre de l’ANC ont également brillé par son absence.
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Avec Togoenlive
