
Face à la presse mardi à son siège de Lomé, l’Alliance nationale pour le Changement (ANC, opposition) a exigé la mise en application de la composition paritaire de la CENI telle que prévue par la feuille de route de la CEDEAO et dénoncé l’immixtion intempestive du gouvernement dans le fonctionnement de la nouvelle équipe de la commission électorale nationale indépendante (CENI). La formation de Jean-Pierre Fabre assimile un extrait d’une interview du ministre de l’administration d’administration territoriale, Payadowa Boukpessi dans le quotidien national, à « une immixtion flagrante du gouvernement ».
Le parti veut se battre pour obtenir les meilleures conditions d’organisation et de transparence des élections locales et maintient le flou autour de sa participation.
Par ailleurs, la formation politique estime que « l’inexistence à l’heure actuelle de listes électorales communales susceptibles de faire l’objet d’une révision » rend obligatoire le recours à un recensement électoral spécifique, en l’occurrence une révision générale exceptionnelle pour l’établissement des listes électorales devant servir à l’organisation des élections communales .
Elle exhorte le gouvernement à accorder la « priorité aux réformes politiques et à s’inscrire résolument dans un processus électoral équitable, consensuel, inclusif » et visant, notamment « l’adoption de textes justes, convenables et transparents dans le code électoral ».
En outre, le parti de l’ex-chef de fil de l’opposition réclame la mise en place d’un fichier électoral spécifique, crédible, cohérent et conforme aux normes et standards internationaux en matière d’élections communales.