Une rencontre d’informations et d’échanges à l’endroit des leaders communautaires notamment les chefs traditionnels et membres des différents groupes organisés s’est tenue le lundi 8 avril 2024 à Kantè.
Cette rencontre initiée par le bureau de l’Assemblée nationale a pour objectif d’engager des consultations avec tous les principaux acteurs de la vie locale sur la révision de la constitution. Cette activité d’intérêt national fait suite à l’esprit d’ouverture et du dialogue constructif prôné par le chef de l’Etat Faure Gnassingbé portant sur la réaction manifestée par les populations à l’endroit de cette importante réforme.
La cheffe de délégation du bureau de l’Assemblée nationale dans la Kéran, la députée, Mme Bernadette Legzim-Balouki a indiqué que cette sortie des parlementaires fait suite à cette invite du président de la République à leur endroit afin de procéder à une deuxième lecture de la loi de révision constitutionnelle votée le 25 mars dernier en vue d’une nouvelle délibération. Elle a ajouté que le chef de l’Etat a invité les députés à rester à l’écoute de tous les acteurs concernés en tenant compte de toutes les contributions allant dans le sens de l’enrichissement de cette loi fondamentale.
Les échanges ont permis aux uns et aux autres d’être suffisamment informés sur la portée de cette démarche des parlementaires. Il était question pour l’assistance d’être éclairée sur cette proposition de loi portant modification de la constitution déposée en décembre dernier par un groupe de députés. Il s’agit également d’informer l’assistance de la transmission de cette loi, introduite en mars dernier auprès du président de la République par la présidente de l’Assemblée nationale pour promulgation.
Dans l’actuelle constitution, la 4è du pays, adoptée en 1992, la politique nationale repose sur un modèle étatique de République semi-présidentiel où le président est chef de l’Etat et le 1er ministre, chef du gouvernement. Quelques attributions liées aux différents régimes et les avantages liés au régime parlementaire ont été présentés. Il s’agit entre autres d’une stabilité politique, de la quiétude ainsi que de la garantie d’une paix sociale. L’instauration d’un régime parlementaire accorde un manque à gagner pour l’économie nationale dans l’organisation des élections présidentielles et permet également d’éviter les crises sociopolitiques pendant et après ces élections.
La rencontre a vu la participation des députés et cadres de la localité au premier rang desquels le préfet Douti N’Sarma Mabiba. Cette séance s’inscrit dans le cadre d’une tournée d’informations et d’écoute des populations qui se déroulera dans toutes les 38 autres préfectures du pays.
Avec ATOP