
L’augmentation du nombre de sièges à l’assemblée nationale togolaise, de 91 à 113 va entrainer l’éclatement des circonscriptions électorales qui englobent deux préfectures. Un décret en conseil des ministres déterminera la répartition du nombre de députés par circonscription électorale.
Ainsi, les préfectures concernées par cette réforme sont notamment Golfe-Agoè Nyivé, Lacs-Bas Mono, Ogou-Anié, Wawa-Akébou, Kloto-Kpélé, Sotoutboua-Mô, Oti-Oti du Sud, Kpendjal-Kpendjal Ouest puis Tone-Cincassé.
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Toutefois, cet éclatement n’engendrerait aucun problème relatif au fonciers ou à l’ethnie.
Selon le gouvernement, l’augmentation des sièges de l’assemblée nationale respecte plusieurs éléments.
Notamment l’augmentation sensible de la population togolaise comme le démontrent les résultats du 5ème recensement général de la population et de l’habitat, estimée à plus de 8 millions d’habitants, les difficultés d’accès à la population dues à la situation géographique de certaines circonscriptions électorales et enfin la nécessité d’éclater les circonscriptions qui englobent deux préfectures.
D’ après la même source officielle, la hausse du nombre reste avant tout un besoin exprimé par les acteurs politiques au sein du cadre permanent de concertation (CPC) qui demandent un nouveau découpage électoral.
Au Togo, les élections législatives sont annoncées pour d’ici fin mars 2024 et couplées des régionales.
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