C’est le message clairement exprimé ce lundi sur une radio privée de Lomé par Brigitte Adjamagbo-Johnson, coordinatrice de la coalition de l’opposition-à l’origine des manifestations dans le pays.
Pour y parvenir, a-t-elle dit, l’opposition compte se battre au sein du cadre de dialogue inauguré il y une semaine entre majorité et opposition pour le retour de la constitution de 1992, avec sa phrase fétiche ‘en aucun cas, nul ne peut exercer plus de deux mandats’ ou simplement par la rue.
‘L’application du retour à la constitution de 1992, verra le changement du régime et nous arriverons à obtenir l’alternance’, a déclaré dame Adjamagbo-Johnson, avant d’avertir que si cela devrait constituer un point de discorde au sein du cadre du dialogue inter-togolais, ‘la rue devra charger de finir la lutte’, a-t-elle dit.
Voilà qui risque de tout bloquer lors des discussions d’autant puis que la majorité présidentielle n’entend pas non plus céder aux caprices de l’opposition, en ce qui concerne la volonté d’exclure Faure Gnassingbé, à la prochaine présidentielle annoncée pour 2020, si le retour de la constitution de 1992 est acquis.
Le dialogue suspendu deux fois déjà et dont la reprise est annoncée dans deux semaines a du plomb dans l’aile.
Lire aussi-Togo : Opposition et pouvoir dans l’attente de la reprise du dialogue inter-togolais
Loic