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Togo : Agbéyomé Kodjo a bel et bien négocié les conditions de sa libération, selon son entourage

L’affaire de libération sous conditions  des responsables de la dynamique Kpodzro n’a pas encore fini de livrer ses secrets. Contrairement aux précisions apportées cette semaine par Agbéyomé Kodjo, le candidat malheureux à la présidentielle du 22 février,  il y a eu bien des négociations par l’entremise de certaines personnalités dont des religieux, confirme l’entourage immédiat de Kodjo à 24heureinfo.

Interpellé de façon musclée à son domicile le 21 avril,  Agbéyomé Kodjo a été  présenté au procureur 72 heures   après puis libéré tard dans la nuit. Pour y parvenir, Kodjo s’est appuyé sur certains de ses contacts pour sauver sa tête et échapper à la prison, ainsi qu’à cinq de ses collaborateurs immédiats. Mais, pas à la dizaine de jeunes embarqués avec lui le jour de son arrestation. Interrogé jeudi 14 mai sur le sujet lors d’une conférence de presse animée à Lomé, Kodjo a réfuté les allégations. Pourtant son entourage immédiat,confirme une libération négociée. « Des négociations ont été bel et bien faites pour une libération » sous conditions dont l’interdiction de faire toute déclaration tendant à la remise en cause les résultats du dernier scrutin présidentiel du 22 février et des propos, déclarations ou attitudes tendant à remettre en cause et à saper l’ordre constitutionnel et institutionnel existant, assure notre source.

Les deux autres conditions à savoir, une obligation de déférer aux différentes convocations aussitôt reçues de la justice puis une interdiction de quitter le territoire national sont  habituelles.

«Ce dont on accuse Agbéyomé est grave et parvenir à une libération sous conditions en moins de trois jours est une prouesse  qu’il faut voir sous l’œil d’apaisement », estime un cadre de la mouvance présidentielle.

Lire aussi-Dynamique Kpodzro: des révélations de Xana Sadjo-Hestu qui confortent les doutes sur la victoire d’Agbéyomé

Agbéyomé Kodjo même s’il  argue toujours avoir gagné la présidentielle  est contraint de « se taire » au risque de ne pas subir la « rigueur de la loi » pour ses actes posés, estime une source judiciaire.

Soulignons, qu’Agbéyomé Kodjo  déchu de son immunité parlementaire est poursuivi pour atteinte à la sûreté de l’Etat, diffusion de fausses informations, dénonciations calomnieuses ou encore troubles aggravés à l’ordre public. L’élection présidentielle a été remportée à 70,78% par Faure Gnassingbé pour un nouveau mandat de cinq ans qui a débuté le 3 mai.

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