Le candidat autoproclamé élu de la présidentielle du 22 février, Agbéyomé Kodjo a été libéré vendredi 24 avril après 72 heures passées dans les locaux du service central de recherches et d’investigations criminelles (SCRIC) de la gendarmerie nationale. Interpellé mardi à son domicile à Lomé, il est accusé d’atteinte à la sûreté de l’Etat, de diffusion de fausses informations, de troubles aggravés à l’ordre public et de dénonciations calomnieuses.
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Présenté au procureur de la république, tard dans la nuit, Kodjo est libéré sous contrôle judiciaire.
La porte-parole de la dynamique Kpodzro, Kafui Adjamagbo-Johnson aussi convoquée par la gendarmerie pour des interrogatoires mercredi et jeudi au même titre que Fulbert Attisso, directeur de campagne ont été placés sous contrôle judiciaire. La même sentence a été retenue contre Marc Mondji, assistant de Monseigneur Fanoko Kpodzro.
Le contrôle judiciaire est une mesure d’exception qui peut être prise par le juge à l’encontre de personnes mises en examen ou en attente de leur procès. Le contrôle judiciaire est une mesure restrictive de libertés.
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