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Togo : avalanche de réactions après l’investiture du président Faure Gnassingbé

Suite à l’investiture dimanche 3 mai du président Faure Gnassingbé pour un nouveau mandat de cinq ans à la tête du Togo, de très nombreuses  réactions  ont été enregistrées. Florilège.

Félicitations et vœux mais aussi des attentes, c’est à cela que se résument les réactions recensées quelques heures après la prestation de serment du chef de l’Etat Togolais, Faure Gnassingbé réélu à 70,78% lors de la présidentielle du 22 février 2020.

« Le Chef de l’Etat, Sem Faure Gnassingbé a prêté serment (…) conformément à l’article 64 de la Constitution. Un nouveau quinquennat axé sur la promotion du développement, du bien commun, de la paix et de l’unité nationale »,  confie  Yawa Tsègan, présidente de l’Assemblée nationale, qui a adressé également les félicitations de la représentation nationale au locataire du palais  de la Marina.

Réitérant ses félicitations à Gnassingbé, la ministre Victoire Tomégah-Dogbé a imploré la bénédiction de Dieu sur le quinquennat et toutes les  futures initiatives pour le développement du Togo. « Cette entrée en fonction symbolise la poursuite de la marche de notre pays vers le progrès pour tous ! », assure  de son côté Kanka-Malik Natchaba, conseiller à la présidence.

 

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Parti des victorieux 

La tonalité est la même chez le secrétaire exécutif du parti UNIR, fondé par Gnassingbé. Atchole Aklesso voit dans la réélection du président « une marque de confiance du peuple togolais »  et une forte adhésion  à sa  politique de paix, de développement et de stabilité, bref, pour son bilan ô combien positif dans tous les secteurs. « Ce nouveau mandat démarre dans une période particulière marquée par la lutte contre la pandémie du covid-19 qui malheureusement n’épargne pas notre pays. Je salue ici le leadership efficace du Chef de l’Etat dans la riposte contre cet ennemi invisible », déclare-t-il dans une interview.

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En huit ans, le parti a remporté toutes les échéances électorales, rappelle le SE UNIR,  une confirmation de  « l’importance de son ancrage national ». «  Pour les prochaines années, nous allons continuer à travailler pour renforcer le maillage du territoire national, être toujours plus proche de nos concitoyens », lance-t-il.

Une nouvelle crise politique?

Candidat malheureux de la présidentielle, Aimée Gogué prédit déjà une nouvelle crise après la prise de fonction du président élu le 22 février. « La fixation par la Cour constitutionnelle du 3 mai 2020 comme date de prestation de serment du supposé vainqueur du simulacre d’élection du 22 février 2020, au lieu de clore le processus électoral, ouvre plutôt la porte à une nouvelle crise politique », écrit-il dans une tribune.  Interdit par la justice de se prononcer officiellement sur la présidentielle, Agbéyomé Kodjo,  s’est contenté de qualifier la journée de « triste » pour les togolais  » qui continuent « leur chemin de croix, malgré leur ferme volonté de se construire une nouvelle trajectoire de vie, toujours contrariée par des forces obscures ». « L’heure de l’alternance a sonné. Ensemble pour un Togo juste fraternel et humain », conclut-il.

 


 

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