![Les réactions continuent de pleuvoir depuis l'adoption de la révision constitutionnelle par l'Assemblée nationale le 28 mars 2024. Selon Zeus Ajavon, constitutionnaliste de son état, le texte adopté qui bascule le pays dans la cinquième république avec un régime parlementaire n'est pas si injuste.](https://24heureinfo.com/wp-content/uploads/2024/03/zeus_ajavon-500.jpg)
Les réactions continuent de pleuvoir depuis l’adoption de la révision constitutionnelle par l’Assemblée nationale le 28 mars 2024. Selon Zeus Ajavon, constitutionnaliste de son état, le texte adopté qui bascule le pays dans la cinquième république avec un régime parlementaire n’est pas si injuste.
« Le texte n’est pas mauvais. Le texte lui-même est bon. Je dois dire que j’avais déjà proposé un texte similaire moi-même dans le passé. Donc, fondamentalement, le texte en lui-même ne me gêne pas. Mais c’est la manière dont ils ont fait ça qui n’est pas bon. Il ne peut pas être fondé constitutionnellement, ni juridiquement » affirme-t-il.
Cependant, il remet en cause le fondement juridique de la nouvelle constitution votée par un parlement en fin de mandat depuis fin décembre 2023. Les députés qui « gèrent les affaires courantes ne peuvent plus prendre une décision, soutient-il, ajoutant aussi qu’une nouvelle République ne peut germer que par « référendum » comme en 1992, pour la constitution qui vient d’être révisée
A noter que le nouveau texte continue d’alimenter les débats. Devant des craintes d’une nouvelle crise politique, les évêques du Togo ont appelé le président Faure Gnassingbé à ne pas promulguer la loi. mais rien n’est sûr que le souhait sera écouté.
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