La liste provisoire des candidats aux sénatoriales publiée vendredi 10 janvier 202 par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) est révélatrice d’un retour en force aux affaires des caciques du régime. Sur la liste de UNIR (parti au pouvoir), on note des anciens premiers ministres, présidents de l’assemblée nationale, hauts gradés de l’armée.
En détails, il s’agit entre autres de Dama Dramani, ancien président de l’Assemblée nationale (UNIR), Adji Otèth Ayassor, ancien ministre de l’Économie et des Finances (UNIR), Barry Moussa Barqué, grand chancelier des ordres nationaux (UNIR), Komlan Mally, ancien premier ministre (UNIR), Koudjolo Dogo, ancien ministre (UNIR), Bitokotipou Gnagninim, ancien ministre (UNIR), Galley François, ancien ministre (UFC), Sessenou Fiatuwo, ancien ministre de l’Ubarnisme (UNIR), Dagban Djigbodi, ancien ministre de l’Action sociale (UNIR), Djato Tassounti, ancien chef d’Etat-major général (FAT).
Côté opposition, on note Jonas Siliadin, président du Mouvement Patriotique pour la Démocratie et le Développement (MPDD), Mohammed Tchassona Traoré, président du Mouvement Citoyen pour la Démocratie et le Développement (MCD) et d’Adrien Béléki Akouété, président de la Convention Patriotique Panafricaine (CPP).
Le scrutin au suffrage indirect, prévue le 15 février 2025, devra élire 41 des 61 sénateurs du Togo. Les 20 sénateurs restants seront nommés par le président de la République.
Selon la nouvelle constitution, le Sénat est la seconde Chambre haute du Parlement. Il jouera un rôle clé dans l’élaboration et l’adoption des lois, notamment celles qui concernent les collectivités locales.
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