
Pour prendre part aux consultations sur les prochaines élections régionales dont le deuxième round s’est tenu mardi 19 janvier à Lomé, la Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK) pose trois préalables. Dans un courrier envoyé au gouvernement, le regroupement demande l’abandon des charges et poursuites judiciaires contre ses responsables, des discussions sur le contentieux électoral né de l’élection présidentielle du 22 février 2020 et le retour d’Agbéyomé Kodjo pour prendre part aux discussions.
« Après concertation avec l’ensemble des partis et organisations membres de la Dynamique, les partis politiques ont fait connaitre au gouvernement (…) que la DMK n’est pas hostile à un dialogue politique encore moins aux élections régionales », souligne un communiqué daté du 17 janvier 2021.
Mais pour une pleine adhésion des togolais à toute initiative concernant la gouvernance politique, « il y a des questions urgentes à régler de façon consensuelle avant les discussions projetées », poursuit la note.
En effet, rappellent les responsables de la Dynamique, les principaux protagonistes de la crise post-électorale actuelle sont bien la DMK et le pouvoir actuel.
Et « contrairement aux orientations de ce dernier, tendant à convier individuellement aux discussions les formations politiques dont certains membres de la DMK, l’éthique commande que ce soit prioritairement avec la DMK que les pourparlers politiques, élargis aux autres formations politiques soient menés en vue de déboucher sur une réconciliation nationale dont notre pays a besoin pour se relancer », affirment les responsables de la DMK.
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Le gouvernement accédera-t-il favorablement à cette demande? La question reste entière.